Comité d’Entraide internationale – CEI
Quiconque donnera à boire, ne serait-ce qu’une coupe d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis, il ne perdra jamais sa récompense (Matt 10,42).
Comité d’entraide Internationale (CEI) est le bras diaconal de l’Église Évangélique Au Maroc (EEAM). Ce service travaille aussi bien auprès des plus fragiles de ses paroisses locales qu’auprès des migrants et réfugiés subsahariens qui sont établis au Maroc ou le traversent en direction d’autres horizons. Au niveau international, l’EEAM unit ses forces à celles des églises d’autres pays et, sur le plan local, le CEI partage ce travail avec des ONG tant marocaines qu’internationales de la place.
Dans son organisation, le CEI comporte un bureau national, qui en définit la stratégie, et des bureaux locaux. Ceux-ci sont actuellement ouverts dans 7 villes marocaines : Casablanca, Rabat, Oujda, Tanger, Fès, Meknès, Marrakech et Agadir.
L’aide d’urgence, le programme de bourses, le programme de formation professionnelle et microprojets constituent les 4 principaux axes d’interventions du CEI.
Ce volet comprend l’écoute, l’orientation et l’accompagnement des bénéficiaires vers d’autres structures et partenaires ainsi que le soutien spirituel pour les chrétiens qui en font la demande. Il comporte l’aide alimentaire et médicale, les dons de vêtements et couvertures et l’aide ponctuelle au logement.
Plus en détail, une distribution alimentaire est faite chaque mois à Oujda. Dans les villes de Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech, Agadir et Tanger, les équipes locales organisent des permanences pour écouter les migrants et apportent de l’aide dans la limite des moyens disponibles. Cette aide est essentiellement alimentaire, médicale (prise en charge des ordonnances) et vestimentaire (les bureaux locaux redistribuent des vêtements donnés par les membres des paroisses). A Meknès, qui est le benjamin des bureaux locaux du CEI, c’est quasiment le même type d’intervention mais rythmé selon la demande des bénéficiaires, pour un début.
Une bonne partie de migrants arrivent au Maroc sans connaître de métier ou avec une formation qui ne leur permet pas de travailler. Le CEI a mis en place un programme de formation professionnelle exclusivement accessible aux migrants. Ce, pour qu’ils soient capables de décrocher des petits boulots, ce qui leur permettra de gagner de l’argent au lieu d’être continuellement assistés. Ce projet vise à leur donner de l’espoir et à les aider à reprendre le contrôle sur leur vie. Pour l’heure, les stagiaires des précédentes sessions ont été diplômés en mécanique, tapisserie, couture, coiffure, cuisine, boulangerie et pâtisserie.
Le CEI est à la recherche des personnes disposées à assurer le suivi les stagiaires et les accompagner dans leurs tentatives d’insertion dans le monde du travail.
Le Programme de bourses du CEI s’adresse exclusivement aux étudiants subsahariens, éprouvant des difficultés financières au cours de la poursuite de leurs études au Maroc , notamment, en cas de perte de la bourse de l’AMCI. Les étudiants en fin de cycle (qui seront diplômés dans les deux ans à venir après l’octroi de la bourse du CEI) sont particulièrement visés par ce programme. Les bourses d’étude s’élèvent à 750 MAD/mois sur une période de 10 mois par année universitaire.
Pour les migrants qui connaissent déjà un métier et/ou qui ont besoin de soutien pour commencer une activité génératrice de revenus, le CEI peut octroyer un financement pour l’achat d’outils de travail ou de marchandises pour un petit commerce. Comme pour la formation professionnelle, le but de ce volet est d’aider les bénéficiaires à marcher vers l’autonomie financière, leur permettre de se fixer des nouveaux objectifs, expérimenter des petits succès qui fortifient l’estime de soi et promouvoir leur insertion sociale.